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Les Bien-Aimés

Blog de maman, parentalité, DIY, activités pour les enfants, culture et autres coups de coeur à Lyon et ailleurs

Slide Show

dépasser ses peurs










Peur d'une exposition sur les poisons et les venins, peur de mourir, peur de se séparer, peur de voir déménager sa meilleure amie Marylou, peur de passer en CP, de quitter sa maîtresse bien-aimée, de voir Maman terrassée par la grippe, peur d'abandonner sa tétine, peur de grandir ?

Un déclencheur anodin au milieu d'autres circonstances qui nous paraissaient sans importance, ont bouleversé Gabrielle au point de la mettre en alerte maximum, et de la submerger d'angoisses.

Découvrant qu'on pouvait mourir en ingérant, elle avait décidé de ne plus manger. Du tout. Ni chez nous, ni à la cantine. Un petit passage chez notre "docteur des émotions" (kinésiologue) a permis de travailler dessus. Elle remangeait normalement. Mais il restait néanmoins dans son quotidien des peurs incontrôlables et des tocs qui m'inquiétaient, car je les sentais s'installer. Je dis "je" car visiblement elle laissait libre court à ses angoisses seulement avec moi. Héhé, ça c'est cadeau !

Du genre. A un spectacle de cirque à la Maison de la Danse, un nuage de talc envahi la scène car les circassiens l'utilisent pour se sécher les mains avant une acrobatie. Gabrielle a craché dans son pull pendant tout le spectacle, car persuadée qu'elle en avait ingéré, et donc qu'elle pouvait mourir.

Une balade à vélo. Sur le trottoir des petits morceaux de verre cassé. Elle crache par terre sans arrêt après, persuadée qu'elle a des morceaux de verre dans la bouche.

Après un deuxième rdv chez la kinésiologue, un petit traitement homéopathique, j'ai eu l'idée de faire une liste des choses qui font peur à Gabrielle. Un listing avec des illustrations réalisées par Gabrielle. Et petit à petit les angoisses sont devenues gérables.

On avait beaucoup travaillé sur la colère. Aujourd'hui, on verbalise beaucoup la peur. A ce jour, je dirais que Gabrielle gère bien ses peurs. Chez elle, la difficulté c'est qu'elle est très bavarde, mais qu'elle s'exprime très peu au sujet de ce qui pose problème. De peur de décevoir, ou d'inquiéter.

Alors quand on m'a proposé de passer une journée à Walibi, j'ai accepté en me disant qu'un parc comme celui-là allait nous permettre de faire un point sur les peurs de Gabrielle, voire même de l'aider à se dépasser.

Attentive à ce que la journée se passe pour le mieux. Être accompagnée d'autres enfants qu'elle connaît bien, et  qui pourraient lui donner envie de se dépasser. Des enfants qui ont les mêmes possibilités qu'elle dans le parc pour créer le moins possible frustrations. Et nous voilà parties.

On a commencé tout doux avec une des nouvelles attractions du parc, de petites montgolfières colorées qui donnent le tournis tout gentil. Un tour de manège de chevaux de bois, petit train pour faire le tour du parc, et puis les coccinelles sont vite arrivées. Je savais que ce serait un peu le tournant de notre journée. Que si elle montait là, après plus rien ne l'arrêterait.

Elle voit les coccinelles et les acrobaties du circuit. Elle veut rebrousser chemin. Mais nos petites voisines sont excitées comme des puces à l'idée de ce petit tour de voltige. Alors on s'installe dans nos petits wagons rouges, et c'est parti!
Je crois que de ma vie, je ne l'ai jamais serrée aussi fort, j'ai beaucoup crié. C'est que ça fait bien 20 ans que j'étais pas remontée dans un grand huit. Que mes peurs à moi de maman, refaisaient surface à toute vitesse "et si la vitesse expulse son petit corps au prochain virage", et si "un wagon se décroche". Au bout de la minute de trajet, elle était souriante et conquise. Oui elle avait eu peur, mais c'était bon aussi parfois de se faire peur. Encore ! dit elle. Pari gagné...

*****
Journée offerte par le parc Walibi Rhône-Alpes
Je recommande à 100%. Accueil adorable à absolument tous les niveaux.
Panel d'activités adapté à toute la famille, tout petits, ados et adultes.
Coup de coeur pour la scénographie western du parc, et pour les attractions plus slow et vintage qui raviront les tout petits.

zéro janvier

Silence radio pendant 2 mois et plus. Réservoir à sec.
La faute à Noël. Un étrange "déjà vu"very 2016, si je regarde mon absence du blog exactement au même moment l'année dernière.
Je vous passe les détails, de l'organisation de la fête de l'hiver à l'école qui m'a bien occupée / stressée, de la semaine de trop à l'école juste avant les vacances où tout le mode adultes et enfants étaient sur les genoux, de la grippe décimant la mère puis le père pendant ma seule semaine de vacances.

Mais revenons plutôt à la magie.
La maison nuage. Le calendrier de l'avent sorti de ma tête, avec une contrainte imposée par ma chérie (utiliser la petite étagère en bois trouvée en vide grenier quelques mois plus tôt)
Un retour après 2 ans d'absence à la fête des lumières, tout en douceur la veille des festivités pour plus de liberté.
Un 8 décembre comme on les aime bercés par la chaleur des loupiottes.
Un livre de poésies de Noël qui nous a pas quitté.
Un sapin qui touche le plafond, encore.
Un intrus qui monte la garde dans la crèche de mes parents.
Un atelier des "Je t'aime autour du monde" pour semer un peu plus de paix et d'amour sur notre belle planète. Les essais d'écriture tamoul.


Puis place à la douceur de janvier, un agenda totalement dépouillé, peu ou pas de rendez-vous, finie la course incessante, pas de vie sociale, zéro contraintes, hibernation plus plus plus, que la cuisine qui turbine en mode galettes des rois, ou crêpes party. L'énergie revient enfin.


 





Allumettes au fromage, cuisine pour les enfants signée Michel Oliver





Une jolie découverte de la boîte à partage qui me replonge dans mon enfance.
Un livre de cuisine pour les enfants signé Michel Oliver un chef qui a beaucoup compté dans le paysage médiatique de la gastronomie quand j'étais petite. Les recettes phares de mes parents portent encore aujourd'hui son nom.

La cuisine est un jeu d'enfants a tout de suite plu à Gabrielle qui s'en est emparé pour nous livrer la deuxième recette de sa carrière, après le mix au lentilles (velouté lentilles, vaches qui rit, un pointe de curry), les allumettes au fromage / "fromage croûtes" pour Gabrielle.

Ingrédients
2 tasses de farine
8 cuillères à soupe de beurre mou
4 cuillères à soupe de lait
10 cuillères de soupe de fromage râpé (chez nous, c'est du comté)
1/2 cuillère à café de sel (je réduis un peu la quantité de sel, car 1cc c'était un peu too much)

Mélangez le tout avec les doigts afin de former un pâton.
Étalez sur une table farinée votre pâte jusqu'à ce qu'elle fasse 2 cm d'épaisseur.
Coupez les allumettes et enfournez 15 minutes thermostat 8.

"Elles étaient bien croustillantes !"nous a dit le petit Chef en herbe !
 Un petit délice à l'apéro adopté par toute la famille.

Les princesses se parfument-elles ?












Gabrielle et le parfum.
Elle a toujours été très sensible aux odeurs.
C'est un sens particulièrement développé chez elle, et ce, depuis qu'elle est toute petite.
A sa naissance, elle a eu comme cadeau un petit parfum Tartine et Chocolat. C'est devenu son précieux. Elle adore se parfumer avec, elle en abuse et en abuse sans parcimonie les jours de fête.
Ce qui rend son père complètement fou, lui qui déteste le parfum.

Mercredi après-midi, nous n'avons donc pas pu refuser cette invitation de Koto Parfums à découvrir  sa nouvelle collaboration avec Disney. Je ne sais pas si vous saviez, mais c'est une marque de parfums lyonnaise (cocorico !).

Depuis plusieurs années, on trouve en supermarché de petits parfums associés à la Reine des Neiges ou à Spiderman. Des parfums cheap à tout points de vue, pas chers certes, et mauvaise qualité.

Disney a changé son positionnement, et décidé de s'associer à une entreprise de parfumerie, une vraie, pour créer des parfums dignes de ce nom, adaptés aux enfants de 5 à 12 ans et qu'on trouvera prochainement en parfumerie uniquement.

Nous avons pu découvrir 4 nouveaux parfums, 4 univers très genrés, vous vous en doutez pour faire comme maman ou comme papa.
Le parfum de la Reine des Neiges, celui des Princesses Disney pour les filles, et côté garçon ceux de Cars, et de Spiderman. Ce sont des parfums vraiment haute gamme, qui sentent bon, jamais entêtants, étudiés pour les enfants, répondant aux normes européennes et moins alcoolisés que ceux des grands.

Comme pour un grand parfum, les notes ont été ajoutées en s'inspirant de l'univers des personnages, et de leur histoire. Pour moi, Gabrielle est encore un peu petite pour porter des parfums qui ont tant de caractère. Je me garderai bien pour moi celui de la Reine des Neiges d'ailleurs que j'ai adoré. Celui des princesses, plus acidulé, avec une note de Barbapapa pourrait d'ici quelque temps être son nouveau précieux, quand le temps sera venu.

En discutant avec Nathalie Gourbeyre, la Fondatrice de Koto Parfums, j'ai découvert que la culture du parfum pour les enfants varie énormément d'un pays à l'autre. Certains en Asie notamment parfument leurs enfants depuis tout petits.

Comme ce fut agréable de se faire gâter ainsi... Déguisements en libre service, maquillage, atelier "Pimp ma boîte de parfum avec des paillettes" dans un loft sublime. Mais le petit plus pour la Reine-mère que je suis, ce qui me restera de cet après-midi tout sucre c'est l'atelier nez. Un jeu autour des notes parfumées qu'on retrouve dans chacun des 4 flacons. Ce qui m'a donné envie d'avoir plus de temps pour moi, pour un atelier pour adultes, où l'on pourrait créer sa propre fragrance. Affaire à suivre...

Souffrances dans la cour de l'école. Retour de conférence avec Emmanuelle Piquet



Gabrielle a 5 ans. Deux ans et quelques mois de vie à l'école.
Et déjà du harcèlement scolaire derrière elle.
Sa classe de petite section était mélangée avec des grandes sections. L'écart entre eux est énorme.
Un grand M. la cherchait tous les jours, tout le temps. L'horreur absolue pour elle, il lui donnait des "bonjour Gabrielle-fesse" et autres noms d'oiseaux. Moi j'avais envie de rire au début. Elle, ça la mettait dans TOUS SES ETATS. Avec son papa, on lui a dit, de ne pas l'écouter, de se boucher les oreilles, ou de le dire à la maîtresse. Elle n'y arrivait pas. Jusqu'à ce qu'après les vacances de Noël, elle me dise qu'elle ne voulait plus aller à l'école.

Deux ans plus tard, hier soir, j'assiste à une conférence d'Emmanuelle Piquet sur le sujet du harcèlement à l'école primaire. Une conférence drôle (oui !) car le personnage est bourré d'humour, sur un sujet difficile pour un cœur tout mou comme le mien. Un sujet qui angoisse bon nombre de parents et d'enseignants. Elle raconte la souffrance des enfants (toujours des victimes de harcèlement, jamais de harceleurs) qu'elle a en consultation et les stratégies qu'elle met en place avec eux pour créer ce qu'elle appelle des expériences émotionnelles correctrices.

Le schéma le plus courant dans les situations qu'elle décrit, c'est l'intervention de la maman louve qui menace le harceleur directement, appelle ses parents, ou convoque la direction de l'école pour une médiation. Autant de coups d'épée dans l'eau, qui obligent les harceleurs à plus de discrétion mais jamais ne les découragent. Pendant ce temps-là notre petit harcelé se plonge dans le mutisme le plus complet. Son calvaire gagne en intensité. L'impasse donc.

Elle, qui travaille sur la question depuis des années a un avis extrêmement tranché sur le sujet.
L'adulte ne doit pas intervenir auprès du petit harceleur. Mais pourquoi ? me direz-vous.
Quand le parent intervient, il veut dire à son enfant "je t'aime à la folie et je te protège, ne t'en fais pas" et pourtant l'enfant harcelé reçoit le message suivant "tu n'es pas capable par toi-même de gérer ton relationnel aux autres". L'enfant harceleur reçoit le même message "ce copain que je malmène est infoutu de se débrouiller sans un adulte." Le rapport de pouvoir fort/faible s'accentue.

La seule et unique posture à adopter pour Emmanuelle Piquet est de donner des armes, apprendre à se défendre, aider le petit harcelé à surmonter sa vulnérabilité et décocher la flèche qui stoppera ce cercle relationnel infernal.

Elle utilise d'abord l'image du chat qui se fait embêter par l'enfant de la maison. Une image qui me parle bien, allez savoir pourquoi. Le chat, tant que l'enfant est bébé, se laisse faire et jamais ne se rebiffe. Jusqu'au jour où l'enfant grandit, et vers l'âge de 4 ans, se prend un coup de griffe. L'enfant n'y retournera pas. Il aura compris la leçon. Puis elle nous conte l'histoire de ses patients.

Gabriel un petit garçon de crèche qui se fait croquer la joue par une petite copine du même âge. Alors qu'il lit sur son fauteuil. Elle se pointe à un mètre devant lui, le regarde. Il commence à geindre car il sait qu'elle va attaquer, le scénario s'est déjà produit. Elle finit par se jeter sur lui pour lui mordre la joue au sang. 4 fois de suite en quelques jours. Le personnel a tout essayé, culpabiliser la petite fille, la punir, convoquer les parents. Les parents de Gabriel montent en tension de leur côté évidemment. Que faire. Emmanuelle arrive en consultation dans la crèche à ce moment-là. Elle conseille à Gabriel ne pas gémir mais plutôt de rugir au moment où la petite en viendra à le mordre. Le rugissement n'étant jugé pas assez convaincant pour provoquer une réaction de la partie adverse, on demande à 2 assistantes maternelles de surveiller la petite carnivore, et de s'associer au rugissement de Gabriel quand viendra le moment. C'est ainsi qu'à trois au moment de l'attaque, ils rugissent comme des lions féroces, la petite fera un bon d'un mètre, et la surprise sera telle que l'émotion engendrée deux côtés viendra corriger leur relation et plus jamais Gabriel sera mordu.

Simon à l'école primaire qui sort d'une chimiothérapie et qui a perdu tous ses cheveux. Ses parents, son enseignante préparent en amont son retour à l'école. Tout se passe bien pendant quelques semaines jusqu'à ce qu'une fille de la classe très populaire lance le jeu de la contamination.
On nomine un contaminé dans la classe, à mesure qu'il se déplace, tous les autres s'écartent. S'il touche un objet, on mime à l'endroit touché le spray désinfectant. La symbolique est très forte, comme si l'isolement et solitude étaient contagieuses, et bien sûr, Simon y voit un fort lien de corrélation à sa maladie. La maîtresse avertie met en place des mesures de communication, sur le fait que le cancer n'est pas contagieux blablabla. Accalmie pendant 2 semaines et tout repart en sourdine. Emmanuelle propose quelque chose à Simon. Au moment où le jeu se lance, tu lèches ta main, tu l'essuies sur la joue de la "meneuse", et tu lui dis "t'es morte". Le petit garçon a peur qu'elle aille se plaindre auprès de la maîtresse. Emmanuelle lui conseille d'avertir la maîtresse de ce qu'il va faire en amont. La maîtresse lui répond "qu'elle vienne...". Il met en place sa stratégie, la petite fille surprise se met à pleurer devant tout le monde, va se plaindre à la maitresse et n'a plus jamais embêté Samuel.

Chagrin scolaire le groupement de psychothérapeutes qu'elle a fondé pour répondre spécifiquement à aux problèmes de souffrances à l'école ont 3 champs d'intervention. Les enfants, les parents et les enseignants. Les thérapies sont brèves, en quelques séances les problèmes se règlent.
Elle est intervenue en crèche, dans les écoles, les collèges.
 
Elle encourage souvent les enfants vulnérables à faire un sport de combat ou art martial. Non pas pour les encourager à être violents, mais parce que l'énergie qu'ils dégagent une fois qu'ils savent se défendre n'invite personne à leur chercher des noises.

Quant à Gabrielle. J'ai fini par parler à la maîtresse à la rentrée de janvier. Qui a réprimandé vertement le grand M. devant moi et Gabrielle. J'étais mortifiée. Car j'avais le sentiment que Gabrielle en avait besoin pour qu'on prenne en compte sa douleur, et en même temps je voyais que ce
garçon de 5 ans n'a jamais compris où était le mal ni avant ni après l'engueulade. On a invité le grand M. souvent à la maison après ça pour privilégier leur relation à deux et en priant pour que ça aide Gabrielle à se sentir plus forte face à lui. Ça a dû marcher car elle ne s'en est plus jamais plainte. Pourtant j'ai un doute sur sa capacité à savoir résoudre un nouveau conflit de ce type dans le futur. Mais cette fois je saurais quoi faire pour qu'elle apprenne à décocher sa flèche !

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Photos prises lors de l'expo de Little Beaux Arts, One, two... Street Art.
Artistes Big Ben, Joe Iurato, et Don Mateo.

Renard, renard

Un coup de cœur monumental pour l'album Fox's Garden de Camille Garoche.
Un vrai bijou de délicatesse tant dans l'histoire, que dans le média utilisé.
Les personnages, et le décor sont en papier finement ciselé. Les tableaux sont ensuite photographiés avec des lumières empreintes de féerie et de magie.
Un livre sans texte et plein de poésie qui conte l'aventure d'une renarde un soir de grande neige.
Un geste de chaleur et d'entraide de la part d'un petit humain pour un animal.

Cela nous a donné des idées de bricolage. Gabrielle m'a aidé à la confection d'un papertoy renard. On a trouvé l'idée sur Pinterest, mais le lien vers le DIY n'existe plus, le voilà ressuscité ! Papier, feutres, colle et pinceau. Gabrielle a peint les pattes en marron et le museau en blanc. Elle fait les poils du renard aussi un peu partout. Téléchargez le modèle ici et le tour est joué !



S'occuper les jours de pluie



Il pleut*. Viens, on reste sous la couette.
On se nourrira de chocolat chaud aux chamallows et de pain d'épice.
On restera toute la journée en pyjama.  On se battra à coup d'oreillers tout mous, et de bisous aux chatouilles. On lira chacun de son côté. Papa, son roman graphique, toi, ton histoire préférée du moment, un papa pour Titou. Moi, ce maudit roman que j'arrive pas à avancer après 3 mois de combat acharné.
Et puis il y aura les fabuleuses histoires lues et animées de la Cabane à Histoires. Mon coup de coeur de maman. Parce que c'est beau, super bien fait et malin. On regardera ça toutes les deux, parce qu'on aime trop. Il y aura aussi de petites activités pour s'occuper l'esprit. Points à relier, jeu des 7 erreurs... pour s'amuser avec l'univers de l'automne.
Une journée douce et sucrée dans notre cocon doré.

*On peut remplacer par "Il fait trop froid."
Par "Il fait trop nuit." Ou par "J'ai la flemme."

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DVD la Cabane à Histoires / Arte /15€, une superbe idée de cadeau de Noël !
Le cahier d'activités de l'automne / gratuit sur le blog unjourunjeu.fr

Les vacances d'une aventurieuse

Les vacances scolaires, je les attends toujours de pied ferme.
C'est une parenthèse salvatrice,  un vrai moment de pause, où la tension du quotidien redescend gentiment. Je travaille mais, je ne pars plus pour l'école à 8h15. Et quelques jours de congés pointent même le bout de leur nez. Gabrielle n'est inscrite nulle part. C'est un luxe qu'on a les moyens de se payer, j'en suis totalement consciente. Mon chéri qui bosse à la maison s'occupe d'elle. Puis on l'exile quelques jours chez mes parents la semaine prochaine.

Ne rien faire ne veut pas dire qu'on ne va pas s'accorder quelques petits plaisirs, histoire d'abreuver celle qui s'autoproclame "aventurieuse", de jolis souvenirs, et de nouvelles expériences.

Prendre soin d'un poney
Gabrielle adore les chevaux. Elle va faire son premier stage poney cette semaine chez Easycheval  dans l'Ain à Montluel. On m'a dit beaucoup de bien du soin réservé aux animaux là-bas.

Accroche-branches
On a eu le bonheur de gagner une invitation sur le blog de mon amie Bambini sur Terre. Gabrielle m'a dit, les yeux tout pétillants, "on va faire de l'accroche branches ?" J'ai trouvé ça tellement mignon, que je n'ai pas corrigé. Nous irons donc voltiger dans les arbres à l'accrobranche de France Aventures Fourvière. Sera-t-elle la seule à tester ses limites dans la canopée ? La réponse à cette question dans le prochain épisode sur radio Bien-Aimée.

Expo et atelier Little Beaux Arts
Une jolie petite expo sur le Street Art en parallèle de la Biennale d'Art Contemporain et un atelier dans la foulée. Un de nos copains y est exposé en plus. On va pas se priver.

Halloween
Dans ma vie antérieure à Montréal, Halloween était une fête que j'aimais particulièrement.
L'année dernière, on a réussi à animer un petit cortège de monstres avides de bonbons dans le quartier. On réitère cette année. On va aussi creuser, et décorer notre première citrouille. J'ai hâte.

Si vous voulez suivre nos aventures, je suis un peu plus présente sur Instagram au quotidien, n'hésitez pas à vous abonner ici.

Choisir de ne rien faire


Septembre et son rythme d'enfer. Reprendre le chemin tous les matins. Tenir une organisation que je me refuse à vouloir militaire. Pourtant, la to-do liste se veut exemplaire. Il nous faut à Gabrielle comme à moi des vêtements propres. Elle devra trouver un goûter équilibré et fait maison dans son cartable. Il lui faut un casque sur la tête dans notre triporteur et une couverture si jamais elle a froid. Signer le carnet de liaison. Être à l'heure le samedi matin au cours de danse. Respirer deux heures à mon cours de couture le lundi. Organiser le prochain club tricot. Être présente à la réunion du Sou des Ecoles. Une frénésie de tous les instants.

Au delà de cet agenda déjà bien serré, le choix est cornélien. Ma santé est fluctuante, je vais bien, mais je fatigue vite. Je suis indépendante mais je culpabilise souvent. Je ne peux pas décemment laisser mes deux aimés toujours tout seuls. Gabrielle est encore petite. A 5 ans, les après-midi sans sieste laissent encore des traces. Alors quand les propositions se présentent à moi, un atelier artistique trop canon, une soirée entre copines, un apéro entre blogueurs, le vernissage d'un ami, je m'astreins à ne pas blinder ma semaine de rendez-vous ou d'activités à ne pas manquer. Ce qui veut dire renoncer à quasiment la totalité de ce qu'on me propose, ou barrer finalement les idées de sorties que j'avais rangé dans la catégorie "à faire absolument". La frustration est grande. Car je ne vis plus comme quand j'avais 30 ans. Et merci les réseaux sociaux, je vois, je lis tout ce que font les autres. Je me demande où est passé mon énergie. Le soir, je rentre, et une fois que ma fille est enfin tombée dans les bras de Morphée, c'est à mon tour de m'y blottir. Plus assez de jus pour écrire deux lignes, lire trois pages ou tricoter 4 rangées. 5 respirations et je dors.

Mais quand je me reprends, alors je ne pense qu'au moment présent. A privilégier la qualité des petits moments volés en famille.  A garder en tête l'équilibre toujours, avec des instants rien que pour moi. Laisser des plages vides pour s'ouvrir à l'impromptu. Que j'aime les rencontres qu'on n'attendait pas ! Laissez faire les éléments et la nature. Ouvrir la porte le matin, respirer le beau temps à pleins poumons, "Ah ! On va pouvoir faire du vélo !" Et si le ciel est bas, remettre le chauffage, rester en pyjama, "on fait des crêpes ?" Garder précieusement cette liberté. Choisir de pas vivre sur le même fuseau horaire que les autres parfois, et apprécier de les retrouver sur un atoll entre nos deux mondes. Préférer la lenteur à la course, chérir le vide pour mieux le remplir, aimer la douceur qui nourrit les réservoirs de l'intérieur.

Au pas des chèvres











Faire des mini-pizzas au sable dans des capsules de bière
Observer les étoiles sur le Mont Thou
Confectionner des bagues pâquerettes
Se baigner dans une rivière
Enlacer un arbre après qu'il lui ait chuchoté son secret dans le creux de l'oreille
Vivre sans chaussure pendant 3 jours
Suivre son papa aux champignons
Se baigner avec des têtards dans la piscine naturelle de Diane
Faire une tarte aux galets coquillages sur la plage du Ludes
Planter, et récolter des piments sur notre toit terrasse
Partir à la chasse aux escargots avec un seau sous la pluie
Faire un mandala de feuilles, de branches et de marrons
Sauter dans les vagues
Cueillir des mûres
Manger des gouttes de pluie

Depuis mercredi, il y aura à rajouter à sa liste, 
se balader au pas des chèvres, 
éclater des bouses de vaches avec le pied, 
et sauter dans des bottes de foin.
Gratitude infinie pour Amélie
et la Ferme des Hirondelles à Saint Martin la Plaine.